Sa mère meurt quelques jours après sa naissance. Son anthropologie, fondée sur la description de l'homme « à l'état naturel », fait comprendre que c'est l'état de société qui est à l'origine du mal sur la terre. L’homme s’éprouve spontanément comme libre de ses actions et responsable de ses choix, et il l’est d’autant plus qu’il possède en lui la capacité d’évoluer, la perfectibilité. Pour Kant, la valeur de l’action dépend du principe de la volonté : si ce principe est le devoir alors la volonté est bonne. Ainsi, de même que la recherche de son propre bien est une attitude naturelle, il faut concevoir la recherche du bien en général comme naturelle. Jean-Jacques Rousseau L’argumentation de Rousseau s’ouvre sur une définition de la conscience morale, désignée par la formule « instinct divin ». Selon lui, il ne faut pas traiter l’enfant comme un moyen, mais plutôt comme une fin absolue. Rousseau Instinct divin, immortelle et céleste voix guide assuré d’un être ignorant et borné, mais intelligent et libre ; juge infaillible du bien et du mal, qui rends l’homme semblable à Dieu, c’est toi qui fais l’excellence de sa nature et la moralité de ses actions ; sans toi je ne sens rien en moi qui m’élève au-dessus des bêtes, que le triste privilège de m’égarer d’erreurs en … C’est comme un “autre moi” qui favorise un dialogue interne. conscience morale renverraient à une série de principes moraux (ne pas tuer, ne pas voler, etc.). Le Bien est la fin de la moralité. La conscience morale est donc avant tout, chez Rousseau, un principe de justice : c'est l'intérêt général que la conscience de l'homme le pousse à rechercher. La … [3 ème partie : approfondissement réflexif et critique] [Critique de la notion de conscience morale telle que l’envisageait Rousseau.] La conscience morale est une voix qui parle en nous et qui nous permet, en notre for intérieur, de distinguer le bien du mal, d’en fournir des normes, de mesurer la valeur des actions, de juger de notre conduite et de celle des autres. Analyse d'un texte de Rousseau. -Rousseau procède en effet à une analogie entre l’amour de soi qui nous fait « vouloir notre bien » et « fuir notre mal », et la conscience morale qui met en nous « l’amour du bon et la haine du mauvais ». En cela, ce passage est une clé de l'œuvre, puisqu'il présente en fait une définition et une … A la conscience morale on associe une sorte de parole qui nous dirait par rapport à quelles normes nous devons juger les conduites humaines et singulièrement nos propres conduites.